Les semaines passent vite !
Pendant trois semaines nous avons travaillé sur les histoires et les illustrations. Les enfants ont donc travaillé en groupes de trois ou quatre pour rédiger les histoires, et individuellement pour faire les dessins.
Les idées fusent, il faut parfois recadrer (« Non… on ne peux pas dire que la journée de classe dure une minute, même si ce n’est pas la vraie vie ! ») mais globalement ça se passe très bien ! Le plus compliqué est de gérer le fait que les groupes ne travaillent pas tous à la même cadence et que certains ont du mal à travailler en groupe (je répète assez régulièrement à l’un des groupes « Allez, il faut en discuter ensemble, tous participer ! ».
Vous savez tous que les enfants posent parfois des questions bizarres ou compliquées… Imaginez ma réflexion intense quand il a fallu expliquer, à des enfants de neuf-dix ans, ce qu’est la fête nationale ! Sans compter la question qui tue d’Enzo « Dis Charlotte, c’est qui le plus fort entre l’armée de l’air et les militaires ? ». Au final dans son histoire, la petite Leïla a donné une explication intéressante pour la question du quatorze juillet : « Un jour, un roi qui était très méchant voulu tout l’argent des paysans et si ils n’en avaient pas, il les guillotinait ou il les jetait en prison, à la prison de la Bastille. Un jour, les paysans se révoltent et coupent la tête du roi »… Ah bah oui, ça me semble relativement clair comme ça ! =)
En tout cas, une chose est sûre, chaque séance avec les enfants est une vraie bouffée d’oxygène au milieu de mes recherches de subventions ! Quel plaisir d’entendre les cris de joie quand j’arrive et de récolter les bisous à chaque fois.