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]]>En effet, ce sera le mot d’ordre de l’association pour cette année qui s’annonce intense. Et comme nous savons que vous êtes nombreux à attendre avec impatience ce moment chaque année, nous avons le plaisir (et la joie) de vous dévoiler la carte de vœux de Konstelacio. Nous faisons appel chaque année à un ou une artiste différent.e. Cette année, l’âme de nos actions et notre intention pour 2025 ont été illustrées par la talentueuse Maï. Le rendu est magnifique ! Mille mercis et surtout mille bravos à elle. Allez faire un tour sur son compte Instagram pour une belle dose de rêve.
À quelques jours de notre 14ème anniversaire, nous déclarons ainsi officiellement notre année 2025 lancée. Elle s’annonce pétillante, crépitante, passionnante et tout plein d’autres mots en “ante”.
2025 sera aussi une année de renouveau pour l’association. Grâce à la générosité de nos donateurs en fin d’année dernière et au soutien précieux du Club Rotary Bretagne Mayenne pour la Paix, nous relançons le projet Ursino, un programme au service de la diversité et du dialogue entre les cultures sous l’angle des traditions culinaires, avec une étape colombienne prévue au premier semestre de l’année !
Cette année également, nous donnons rendez-vous à tout le monde au mois de mai pour notre marche et course solidaire pour la diversité culturelle. Nous regroupons en effet notre événement grand public (qui avait lieu jusque là en octobre) et la marche globale des écoles pour un grand temps fort commun connecté où petits et grands tout autour du monde pourront être ambassadeurs et ambassadrices de la paix et du dialogue entre les cultures.
Enfin, notre équipe de bénévoles s’enrichit chaque jour et cela nous enthousiasme. Si vous avez envie de nous rejoindre, que vous soyez intéressé.e.s par la levée de fonds, la com’ réseaux sociaux, la pédagogie ou encore l’animation d’une belle communauté engagée, envoyez-nous un email et rejoignez l’équipe !
Ensemble, continuons à construire un monde plus inclusif et harmonieux.
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]]>Le Rotary International, fort de son réseau de plus de 1,4 million de membres, encourage chacun à se rassembler et à passer à l’action pour apporter un changement durable dans le monde, dans leur communauté et en eux-mêmes. Le Rotary participe ainsi à promouvoir la paix, la santé et bien sûr l’éducation à travers le monde. Konstelacio quant à elle, en tant qu’ONG bretonne reconnue par l’UNESCO, sensibilise depuis 14 ans les jeunes du monde entier au dialogue entre les cultures et à la paix. De la narration à la cuisine en passant par la musique, Konstelacio encourage les citoyen.ne.s de demain à construire une société pacifique et multiculturelle. En unissant nos forces, nous avons pu imaginer ensemble ce calendrier 2025 proposant un tour du monde solidaire en recettes.
Le projet Ursino est un projet pédagogique culinaire visant à faire découvrir à 250 adolescents de 9 pays que nos cultures, particulièrement gastronomiques, ont toujours été le résultat de rencontres entre les peuples. Avec l’aide de chefs et d’historiens de l’alimentation, les élèves collectent des recettes traditionnelles dans leurs familles et leurs communautés. Ils partent ensuite à la découverte de l’histoire migratoire des ingrédients et partagent le tout dans de courtes vidéos pédagogiques diffusées à l’international.
Avec ce calendrier culinaire, vous retrouverez une recette traditionnelle chaque mois et découvrirez ainsi de nouvelles saveurs toute l’année. Toutes les recettes ont été illustrées par notre talentueuse graphiste et illustratrice Clara Malenfant. Un immense merci à elle !. Enfin, chaque calendrier 2025 est vendu 12€, qui seront reversés à l’association et qui serviront à financer le projet Ursino !
Pour le commander, envoyez-nous un message sur les réseaux sociaux ou un mail à l’adresse suivante : contact@konstelacio.org.
Calendrier 2025 par Konstelacio et le Rotary Club Bretagne-Mayenne.
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]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde.
Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
C’est un plat très ancien qui s’est tellement démocratisé qu’il devient un plat du quotidien et qu’on le mange maintenant dans tout le pays. À l’origine, il vient de Bogota. La manière de le faire à l’ancienne a sans doute changé.
Esperanza enfant
C’est un plat de fête. On le consomme avec de l’avocat, de la crème, des câpres et du riz. Certaines personnes mettent le riz dans l’ajiaco mais moi je préfère le mettre à part.
La tradition est de servir ensuite au dessert la mousse de maracuya (fruit de la passion) et de l’accompagner de crème de caroube (jus du fruit du caroubier avec du lait). Et si certains n’aiment pas la mousse de maracuya, on peut également faire de la mousse de caroube.
On boit rarement des boissons alcoolisées avec l’ajiaco.
Peut-être qu’à une époque on consommait du refajo ? C’était un apéritif composé à moitié de bière, à moitié de « soda colombiana », mais ça s’est perdu.
Et puis il existait aussi la mistela, des herbes macérées dans la mélasse puis mélangées avec de l’aguardiente (eau de vie), que l’on préparait pour la Saint Jean. Même les enfants en buvaient ! C’est originaire de Huila.
» Le dimanche, la maison était pleine. C’est pour ça que je suis comme je suis, que j’aime tant recevoir et partager, faire confiance à tout le monde, avec le sourire ! «
Pas vraiment… On sert les ingrédients séparément et chacun met ce qu’il veut dans son assiette. Par contre on a un ustensile spécial que l’on utilise, le pique ou « pincho » pour le maïs que l’on plante dans l’épi de maïs pour le manger plus facilement. Ensuite on mange le reste du plat avec une cuillère à soupe et une fourchette.
Esperanza et sa famille
Pour moi, ça représente l’enfance douce et tendre que j’ai eue. Toujours parler de cuisine, manger, las onces (le goûter)… Je me souviens bien de las onces ! C’était le moment à 17h où tout le monde se réunissait. Tout le monde connaissait « las onces de Rita » (le goûter de sa maman). C’était un moment de partage et de générosité.
Le dimanche, la maison était toujours pleine. Il y avait parfois 20 ou 30 personnes ! On avait toujours des invités.
C’est pour ça que je suis comme je suis, que j’aime tant recevoir et partager, faire confiance à tout le monde, avec le sourire !
16 tasses d’eau
500 g de pommes de terre jaunes « criollas »
1kg de pommes de terre pastusas
750g de pommes de terre sabaneras
1,5kg de blanc poulet assez gros, sans peau
4 maïs entiers coupés en 3 tronçons
100g de viande « murillo »
1 pomme de terre céleri
3 oignons verts longs
4 gousses d’ail hachées
1 bouquet de feuilles de guascas
1 bouquet de coriandre
1 bouquet de céleri
poivre et sel au goût
1,5 tasses de crème fraîche épaisse, avocat et câpres au goût
1. Mettre à bouillir pendent 45min à 1 heure le blanc du poulet avec la viande « murillo », les pommes de terre pelées et coupées en tranches, l’oignons, l’ail, la coriandre et le céleri bien lavés.
2. Enlever les légumes lorsqu’ils sont cuits (ces ingrédients servent uniquement à donner de l’arôme à la soupe et c’est la base pour faire un bouillon).
3. Faire bouillir les maïs coupés en tranches avec les pommes de terre « sabaneras », également pelées et coupées en tranches.
Quand ils sont cuits ajouter les « pastusas » et « criollas ». Laisser bien épaissir.
4. Finalement ajouter les « guascas » au moment de servir.
5. Servir très chaud avec le poulet effiloché dans un plat de service et chacun se sert dans son bol et peut ajouter la crème fraiche, l’avocat et les câpres selon le goût.
Les parents d’Esperanza
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]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde.
Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Ce mois-ci c’est Antoine Floch, cuisinier voyageur qui se cache derrière le compte instagram @Agoradventure sur lequel il partage des recettes de gastronomie japonaise et ses expériences au Japon, qui s’est prêté au jeu du questionnaire Ursino.
© 196 flavors
Plutôt ancien. À la base ce n’est même pas libanais. On le retrouve en Syrie et au Liban. Chaque famille le prépare différemment. C’est assez particulier et en dehors du Liban on en mange peu.
Ça demande une certaine logistique notamment par le boucher. Je ne pense pas que ça se perde pour autant.
Certaines sources disent que c’est plutôt syrien, d’autres disent que le Liban a créé la version qu’on connait aujourd’hui.
Traditionnellement c’est un plat de fête car c’est un moment où on tue un animal. On le retrouve parmi les mezzés avec plein d’autres plats. Moi je l’ai plus connu avec du vin ou du thé mais au Liban il peut être consommé avec de l’arak. Au Sénégal c’était avec les 3 thés verts traditionnels.
» Dans énormément de pays, malgré toutes nos différences c’est la cuisine qui réunit «
Oui, toutes les familles font des variantes. Quand on prépare le plat, on fait des petits trous dans la viande et on peut ajouter de l’huile d’olive et de la menthe.
Pour moi c’est toute ma vie et j’ai du mal à concevoir que les gens n’accordent pas plus de temps au plaisir de cuisiner et partager grâce à la cuisine. On créé du lien social et du lien culturel. Il n’existe pas beaucoup de marqueurs culturels aussi forts pour rassembler autre que la cuisine.
Dans énormément de pays, malgré toutes nos différences c’est la cuisine qui réunit. C’est le plus gros marqueur humain que de créer un événement autour de la cuisine. On a en commun le fait de créer de la magie.
500 g de viande de bœuf maigre (ou porc)
200 g de boulgour fin
Oignons nouveaux
Épices (cumin, coriandre en poudre, sel, poivre)
Glaçons
+ Huile d’olive, menthe et pain libanais pour le service
1. Hâcher la viande très finement (la passer minimum deux fois dans le hachoir)
2. Faire tremper le boulgour la veille, l’écraser avec les mains pour enlever l’eau et mélanger avec la viande
3. Ajouter 2 glaçons dans la viande
4. Ajouter les épices, sel et poivre
5. Dresser dans le plat, chez nous un plat ovale en faisant trois sillons au doigt dans la longueur et mettre de l’huile d’olive dans les sillons
6. Décorer avec des feuilles de menthe sur le dessus
Alinea à Chicago : une expérience folle. Tout n’est que spectacle. Tout est incroyable et pas que la nourriture. L’expérience la plus folle que j’ai jamais vécue en restaurant.
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Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Ce mois-ci c’est Ronald Andrés Jiménez, joueur professionnel de volleyball, international colombien et pointu de l’AS Cannes depuis 2021, qui s’est prêté au jeu du questionnaire Ursino.
En Colombie cette recette est encore souvent cuisinée. C’est très traditionnel et encore très vivant, particulièrement dans la région du Valle del Cauca.
C’est un plat principal. C’est typique du dimanche midi. On boit souvent de la limonade avec (faite avec de l’aguapanela*, du citron et des glaçons).
* aguapanela : dilution de la panela, sorte de pain de sucre fabriqué en cuisant du jus de canne à sucre
« Quand on cuisine pour une personne, c’est une manière de lui montrer qu’elle a de l’importance »
Il n’y a pas de tradition particulière, on met le plat au milieu de la table et tout le monde se sert.
Le pollo con achiote mexicain ! (Du poulet au roucou)
Le restaurant Pizza Nino à Mandelieu.
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Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde.
Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Plutôt le dimanche midi en famille avec une bonne salade verte. Ça sert de plat principal et on a fait des grosses parts. Nous on met de la crème fraiche sur la tourte bien chaude. On peut la manger avec un bon vin blanc d’Alsace (un pinot gris).
« La cuisine, c’est avant tout de la transmission. »
Moi j’ai un petit rituel personnel. Souvent il y a des restes et j’adore me lever dans la nuit ou après un film pour reprendre une part.
La cuisine, c’est avant tout de la transmission. C’est tout ce que l’on reçoit de nos parents ou grands-parents, il y a un gros côté affect. Ma mère fait une sauce spéciale, c’est la sauce Marie-Claude. C’est hyper touchant, émouvant et familial. C’est important parce que ça donne une identité et ça permet aux gens de se découvrir, de partager. La personne a à cœur que l’on aime de qu’elle va nous faire goûter.
Pour la sauce
1. Déposer un fond de pâte sablée dans votre plat
2. Mélanger le saumon frais en dés et le saumon fumé en lamelles
3. Mélanger les œufs, 2/3 cuillères de crème, un peu de lait avec du sel et du poivre pour ainsi avoir un appareil assez consistant. Ajouter des épinards ou des brocolis cuits
4. Recouvrir avec une pâte feuilletée qu’on scelle avec des œufs, la pâte en dessous doit être assez épaisse pour ne pas se défaire
5. Enfourner à 180° jusqu’à ce que le dessus de la tourte soit bien doré
6. Accompagner d’une salade de chêne rouge ou d’une salade frisée (une salade un peu forte)
(Pour la sauce salade : 1 cc de moutarde, 1 fjord entier, un peu d’huile d’olive, sel et poivre, échalote, du vinaigre de miel doux, on peut ajouter un peu de vinaigre de vin rouge)
7. Mélanger la crème fraiche d’Isigny et le jus de citron puis déposer la sauce sur la tourte au moment de servir
Je dirais la cuisine italienne pour son côté franchouillard mais j’aurais pu dire le japonais aussi pour sa minutie et son savoir-faire.
L’Osteria Dell’Anima dans le 11ème arrondissment de Paris, c’est un petit restaurant assez romantique qui fait de délicieuses pâtes fraîches.
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]]>Nous venons de poser nos valises à la maison après 3 semaines de voyage. Impossible de résister à l’envie de partager avec vous ce que nous avons vécu ces trois dernières semaines lors de la phase marocaine de notre projet Ursino.
Pour rappel, l’objectif était de faire découvrir à des adolescents marocains l’incroyable richesse culturelle et diversité d’origines présentes dans leurs traditions culinaires. Et quelle réussite!
Il faut dire que la ville de Fès est un véritable carrefour culturel et spirituel, une mine d’or pour notre projet. Ce sont ainsi 26 élèves de 2ème et 3ème année de collège à Fès City Golf School qui ont collecté 32 recettes typiques marocaines et fassies. Rappelons qu’ils ont travaillé en français durant tout le projet, un beau challenge pour des élèves de 13 à 15 ans dont ce n’est pas la langue maternelle.
Nous avons été épatés par leur implication et par la qualité de leur travail. Un immense bravo à eux! Nous serons heureux et fiers de partager avec vous le résultat de leur travail lorsque leurs vidéos seront prêtes.
Ce séjour a également été un défi pour notre équipe. La cheffe marocaine avec laquelle nous devions collaborer a cessé de donner signe de vie à partir du moment où nous sommes arrivés. Il nous a ainsi fallu remuer ciel et terre pour trouver un nouveau chef. Nous sommes enchantés d’avoir finalement collaboré avec le Chef Houssam Laassiri du Palais Amani qui nous a déroulé le tapis rouge.
Nous sommes donc ravis et fiers d’avoir réussi à atteindre nos objectifs avec d’aussi beaux partenariats.
Ce séjour a également marqué notre première participation aux réunions du Forum des ONG de l’UNESCO, un moment riche en rencontres et en inspiration. Charlotte Courtois a présenté les actions de Konstelacio devant un public attentif et très intéressé. Cette participation sera la première d’une longue lignée !
Maintenant, à nous de faire le bilan de tout ce travail et de préparer la prochaine étape !
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]]>L’équipe de Konstelacio est arrivée il y a maintenant 10 jours à Fès, au nord du Maroc, où nous menons la quatrième phase du projet Ursino !
Nous avons posé nos valises à Fès, ville reconnue patrimoine mondial de l’UNESCO. Véritable lieu de brassage de plusieurs civilisations, c’est l’endroit idéal pour découvrir la richesse et la diversité de la cuisine fassie. Avec l’aide de l’Institut Français de Fès, nous avons été accueillies par le Groupe scolaire Fès City Golf School et les 26 élèves de 2ème et 3ème année de collège.
La semaine dernière nous avons mené le premier atelier. Tout d’abord, les enfants ont rempli le questionnaire d’impact distribué avant et après le projet. Puis, nous avons organisé un brainstorming sur la culture et la cuisine. C’est en voyant les étoiles dans leurs yeux que nous avons pu sentir à quel point la cuisine occupait une place importante dans leurs vies.
Nos 26 élèves ont ensuite collecté des recettes traditionnelles marocaines et fassies dans leurs familles et communauté. Puis, c’est lors du deuxième atelier qu’ils ont pu échanger avec des adultes venus les rencontrer pour collecter des recettes complémentaires.
Parmi toutes les recettes récupérées, nous avons découvert la pastilla. Véritable symbole de Fès, que nous avons eu la chance de goûter grâce à la mère d’une élève. En effet, elle a partagé avec nous toute la préparation, avec l’aide de l’équipe du collège.
Ce sont de fines feuilles feuilletées qui recouvrent un doux mélange sucré-salé de viande (souvent du poulet, plus traditionnellement du pigeon), d’oignons, d’œufs, de persil et d’amandes. Le tout parfumé à la cannelle et subtilement décoré avec du sucre glace et des amandes hachées. Un vrai régal !
Enfin, le troisième atelier a marqué le début des recherches historiques. L’objectif est de recueillir des informations autour de l’origine, de l’histoire migratoire ou encore de l’étymologie des plats et de leurs ingrédients. Les élèves récoltent aussi des anecdotes autour de ceux-ci.
Nous sommes vraiment ravies du déroulement de cette phase marocaine, et de voir nos élèves motivés à l’idée de partager l’histoire de leur cuisine dans les futures capsules vidéos réalisées par Simon Guyomard.
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]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir les origines d’un plat, d’un dessert, d’un ingrédient à travers nos articles Le Saviez-Vous ?
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
@bnf
@blackieshoot
Tortilla de patatas – Espagne
La tortilla de patatas est à l’origine un plat consommé par les pauvres, car les ingrédients sont bons marché et nourrissants. C’est la première utilisation de la pomme de terre à son arrivée en Espagne. La tortilla est aujourd’hui un emblème de la cuisine espagnole de par sa simplicité et son goût du partage.
@cookidoo
Kartoffelsalat – Allemagne
Véritable symbole de l’Allemagne, la Kartoffelsalat est une salade de pommes de terre. Généralement accompagnée de mayonnaise ou de vinaigre, cette salade est servie en complément du plat principal : de la charcuterie ou du poisson. Le plat est très apprécié lors de grandes fêtes allemandes comme l’Oktoberfest à Munich. Son succès réside également dans sa simplicité.
@cuisineaz
Tajine – Maroc
Le tajine est le plat emblématique par excellence du Maroc. Il est cuisiné avec du bœuf, de l’agneau, du poulet ou du poisson et des légumes. Coupées dans la longueur, les pommes de terre viennent accompagner ce plat traditionnel et convivial.
Il existe deux histoires de l’origine de la pomme de terre frite. Les Français et les Belges se disputent depuis longtemps son invention.
L’histoire belge raconte que la frite serait née à Namur, près de Bruxelles. Les habitants avaient l’habitude de pêcher du petit poisson dans la Meuse et de le faire frire. Durant un hiver particulièrement froid, au milieu du XVIIème siècle, le fleuve aurait gelé et les habitants auraient remplacé les poissons par des pommes de terre qu’ils faisaient frire.
L’histoire française raconte que la frite dite « Pont neuf » aurait été inventée par des marchands ambulants sur le plus vieux pont de Paris après la Révolution en 1789 et qu’elle était coupée en rondelles.
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